- EAN13
- 9782867817502
- ISBN
- 978-2-86781-750-2
- Éditeur
- Presses Universitaires de Bordeaux
- Date de publication
- 03/2012
- Collection
- Mirabilia
- Nombre de pages
- 380
- Dimensions
- 23,7 x 24 x 2,4 cm
- Poids
- 702 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Code dewey
- 709.0332
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Violences du rococo
Édité par Jacques Berchtold, René Démoris, Christophe Martin
Presses Universitaires de Bordeaux
Mirabilia
Violences du rococo : paradoxe ? Les associations auxquelles prête le terme de rococo (inventé au XIXe siècle et alors généralement péjoratif) — miroirs, bosquets, boudoirs, foutoirs, triomphe de la courbe, de l'ornement aux dépens du sujet, plaisir de la surprise, jouissance des sens aux dépens du sens, attention au petit, libertinage, mondanité, érotisme, maniérisme, déséquilibre, affectation, manière, insignifiance, divertissement, dispersion, désordre, délicatesse, mollesse, féminisation, absence d'énergie... — tendraient plutôt à écarter l'idée de violence, que ne saurait pourtant éviter toute réflexion sur la nature du fait social. En taxant leurs prédécesseurs de frivolité et d'immoralité, les philosophes des Lumières ont tenté de réduire leurs œuvres à un pur art d'agrément.
À cette vision réductrice, les spécialistes de littérature, de peinture, de théorie esthétique, réunis dans ce volume ont voulu échapper et montrer comment, au cours de la période 1690-1750 (que nous retiendrons pour « rococo », sans entrer dans la définition d'une esthétique), écrivains et artistes ont bel et bien pris en charge la représentation de la violence et les enjeux de sa pratique, y compris dans le geste créateur lui-même. Ils l'ont fait sur des modes qui leur sont spécifiques, au sein de démarches que l'on peut qualifier d'anticlassiques, qui ne se sont que fort peu théorisées.
Bref, à travers Chardin, Voltaire, Lubert, Oudry, La Joue, Rozelli, Fontenelle et quelques autres, nous avons essayé de pénétrer ce que disent et occultent, ce que « laissent penser » (expression de Caylus) les « masques fragiles » de Jean Weisgerber.
À cette vision réductrice, les spécialistes de littérature, de peinture, de théorie esthétique, réunis dans ce volume ont voulu échapper et montrer comment, au cours de la période 1690-1750 (que nous retiendrons pour « rococo », sans entrer dans la définition d'une esthétique), écrivains et artistes ont bel et bien pris en charge la représentation de la violence et les enjeux de sa pratique, y compris dans le geste créateur lui-même. Ils l'ont fait sur des modes qui leur sont spécifiques, au sein de démarches que l'on peut qualifier d'anticlassiques, qui ne se sont que fort peu théorisées.
Bref, à travers Chardin, Voltaire, Lubert, Oudry, La Joue, Rozelli, Fontenelle et quelques autres, nous avons essayé de pénétrer ce que disent et occultent, ce que « laissent penser » (expression de Caylus) les « masques fragiles » de Jean Weisgerber.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
- Christophe Martin (Éditeur scientifique)
- René Démoris (Éditeur scientifique)
- Jacques Berchtold (Éditeur scientifique)
-
Mots de prison, Secrets et transgressions dans les lettres carcérales de Sade et MirabeauSophie RothéClassiques Garnier
-
Mots de prison, Secrets et transgressions dans les lettres carcérales de Sade et MirabeauSophie RothéClassiques Garnier
-
L'Idée d'énergie au tournant des LumièresChristophe Martin, Jacques Berchtold, Michel DelonClassiques Garnier
-
Art et violence, Vies d'artistes entre XVIe et XVIIIe siècles, Italie, France, AngleterreRené Démoris, Florence Ferran, Corinne Lucas-FioratoDesjonquères