EAN13
9782952387064
ISBN
978-2-9523870-6-4
Éditeur
BEDE
Date de publication
Nombre de pages
36
Dimensions
29,6 x 21 cm
Poids
100 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Les variétés améliorées ne sont pas toujours les meilleures

La recherche agricole à l'épreuve de l'évaluation paysanne en afrique de l'ouest

De ,

Bede

Indisponible
“Les variétés améliorées ne sont pas toujours les meilleures : la recherche agricole à l’épreuve de l’évaluation paysanne” Rapport narratif de la préparation du témoignage des paysans au jury citoyen de l’ECID, “Démocratiser la gouvernance des systèmes alimentaires : les citoyens repensent la recherche agricole pour le bien public.”Evaluation collective paysanne sur la recherche et la sélection des semences améliorées construite au cours d’une tournée organisée en novembre 2009 par BEDE, avec l’appui de la Coordination Nationale des Organisations Paysannes (CNOP) et de la Convergence des Femmes Rurales pour la Souveraineté Alimentaire (COFERSA) du Mali.Le témoignage élaboré par un groupe d’une dizaine de paysannes et paysans d’Afrique de l’Ouest et deux paysans semenciers de Bio d’Aquitaine, est sévère pour la recherche participative mais riche en propositions : «Si la recherche accepte une réelle participation constructive des paysans, il y aura beaucoup de travail et de pistes de recherche, y compris dans la conception des outils nécessaires à la transmission et à la diffusion des savoirs et savoir-faire paysans ».En effet, pour les paysans, le constat d’échec de la recherche est patent. Les chercheurs pensent qu’ils aident les paysans mais les paysans n’ont pas vu de résultats. De plus, les variétés améliorées qu’on leur propose présentent plusieurs inconvénients. D’une part, les producteurs doivent renouveler les semences chaque année ou tous les deux ans. Ensuite, ils doivent acheter les intrants dont ne peuvent pas se passer les variétés améliorées, notamment des engrais qui finissent par dégrader les sols. Or, pour les paysans, la priorité est la fertilité des sols. Enfin, l’achat de ces intrants (semences et produits) qui sont chers les entraîne dans le processus de l’endettement.De plus, «La recherche est dictée par le haut et c’est la base qui exécute, ce n’est pas participatif», constatent les paysans. Ce que les chercheurs pensent être une méthodologie participative ne l’est pas réellement car les paysans ne sont pas impliqués dans l’ensemble du processus. Si une collaboration se met en place, il faut qu’ils définissent ensemble qui doit faire quoi et dans quelles conditions et que tous les acteurs aient les mêmes informations. Que les chercheurs soient clairs et mettent leurs connaissances à la portée des paysans mais qu’ils reconnaissent aussi leurs savoirs et savoir-faire. Les objectifs doivent être choisis par les paysans et les protocoles de recherche doivent être traduits en langues locales et mis à disposition des gens à la base.Les paysans veulent aussi proposer à la recherche les méthodes agroécologiques qu’ils emploient dans leurs champs.
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...

Plus d'informations sur Robert Ali Brac de La Perrière