EAN13
9782351501405
ISBN
978-2-35150-140-5
Éditeur
Europe
Date de publication
Collection
REVUE EUROPE
Nombre de pages
368
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Jean Follain

n° 1145-1146 septembre-octobre 2024

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À paraître
Si l’importance d’un poète se mesure à la singularité, à l’originalité de sa langue, de son style, de sa voix, Jean Follain (1903-1971) est sans aucun doute l’un des poètes majeurs du XXe siècle. Ami des plus grands — Max Jacob, Pierre Reverdy, Jean Tardieu ou Guillevic, parmi bien d’autres — et leur égal, Follain s’est tenu toute sa vie à l’écart des écoles et mouvements qui fleurirent à son époque.Sans afféterie, sans jamais céder à la tentation du lyrisme, il a su rendre compte de ses observations les plus subtiles, toujours avec le mot juste, la formule exacte, et « c’est de cette précision lexicale qu’il faisait l’épaisseur même de sa poésie », affirmait André Dhôtel. Chantre du concret, il sut comme personne ressusciter le passé, évoquer les réalités que leur apparente banalité semblait rendre insaisissables.Comme chez de nombreux poètes, mais de façon sans doute plus centrale, l’expérience de l’enfance fut décisive chez Jean Follain. Il en garda toute sa vie une double aptitude : savoir déceler le merveilleux dans la réalité la plus quotidienne et savoir accepter comme une évidence ce merveilleux de l’existence ordinaire. Fasciné par le sacré, et autant par les rites grâce auxquels les hommes ont coutume d’y répondre, c’est au sein même d’une immanence radicale qu’il se tient toujours. L’existence lui est un champ d’investigation assez vaste ; la mémoire et l’observation lui suffisent. Car elles lui donnent — et à nous qui le lisons — des aperçus d’une singulière acuité sur l’humaine condition tout entière. « Follain ou le poète de l’instant — mais d’un instant qu’il éternise », écrivait Marcel Arland, saisissant peut-être par ces mots l’un des secrets de cette œuvre immense et singulière. Textes de Élodie Bouygues, Christian Prigent, Michel Sandras, Laurent Fourcaut, Iulian Toma, Philippe Delaveau, Camille Loivier, Christine Dupouy, Marianne Froye, Robert André, Hughes Labrusse, Jean-Luc Steinmetz, Jacques Moulin, Bernard Fournier, Jacques Réda, Jocelyn Dupré, Judith Chavanne, Gérard Cartier, Pierre-Alain Tâche, Jean Follain. Robert Ganzo était un poète d’une espèce rare. Et d’abord pour cette raison que, né à Caracas en 1898, tout enfant il vint en Europe avec ses parents qui fuyaient la répression politique et qu’en 1921, il choisissait délibérément la France comme patrie poétique pour y vivre et pour y devenir un poète de langue française remarquable et remarqué. Il gagna sa vie dans les livres, ouvrit étal de bouquiniste puis boutique de libraire à l’enseigne de « Ce vice impuni » dont Valery Larbaud préfaça le premier catalogue. D’Orénoque (1937) à Lespugue (1940) et de Langage (1947) à Résurgences (1954), son œuvrepoétique, dont l’essentiel tient dans un mince volume, contient quelques-uns des plus beaux fleurons de la poésie contemporaine. Textes de Paloma Hermine Hidalgo, Jacques Gaucheron, Guy Goffette, François Migeot, Claudine Cohen, Robert Ganzo.  
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