Le Faux Néron, roman
EAN13
9782213593913
ISBN
978-2-213-59391-3
Éditeur
Fayard
Date de publication
Collection
LITT.GENE.
Nombre de pages
376
Dimensions
24 cm
Poids
581 g
Langue
français
Langue d'origine
allemand
Code dewey
833.91
Fiches UNIMARC
S'identifier

Le Faux Néron

roman

De

Traduit par

Fayard

Indisponible
Onze ans ont passé depuis la mort de Néron. Céion, fonctionnaire zélé mais sans imagination qui vient d'être nommé gouverneur de la province de Syrie, est horrifié par la vie turbulente et anarchique de l'Orient. A peine arrivé, il se heurte à Varron, ex-sénateur animé d'une ambition d'autant plus dévorante qu'il a été banni de Rome par les successeurs de Néron. Varron répond à ce qu'il considère comme une provocation par une opération politique, diplomatique et finalement militaire de grande envergure: profitant du ressentiment des royaumes d'Orient qui souffrent du joug de Rome, il exploite les talents de comédien et surtout l'étonnante ressemblance de son ancien esclave, le potier Térence, avec l'empereur défunt, pour faire croire à un " retour " de Néron, et propulse le potier sur le devant de la scène politique, où il sera bientôt entouré de personnages douteux, coquins et malandrins qui cherchent à profiter de cette aventure. L'ascension fulgurante puis la chute de Néron-Térence mettent au jour les rouages du combat politique dominé par l'ambition personnelle et la lutte pour le pouvoir. Publié en 1936 à Amsterdam, interdit par les nazis, le Faux Néron plonge dans le monde de l'Antiquité et dans l'univers exotique de l'Orient pour mieux dénoncer les dérives politiques de son temps. Critique de théâtre, fondateur, en 1908, du magazine culturel Der Spiegel , metteur en scène, dramaturge, auteur de romans (la plupart historiques) qui connurent dans les années 20 et 30 un extraordinaire succès, Lion Feuchtwanger (Munich, 1884-Los Angeles, 1958), d'origine juive, fut contraint de fuir l'Allemagne nazie en 1933. Réfugié en France, à Sanary-sur-Mer, il fut interné en 1940 au camp des Milles, mais réussit à s'évader et gagna les Etats-Unis, où il vécut jusqu'à sa mort. Tous ses livres sont une sorte de commentaire de sa formule: " Le meilleur moyen de changer le monde, c'est de l'expliquer. " La maxime résume non seulement son attitude vis-à-vis de l'histoire, ancienne ou contemporaine, mais aussi son amitié et ses longues discussions avec Brecht, ainsi que sa relative réserve politique, qu'incarne dans chacun de ses romans un personnage de " sage " où l'on peut voir un double de l'auteur. Son oeuvre fut si célèbre qu'un critique anglais déclara à propos de la Montagne magique: " C'est presque du Feuchtwanger. "
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...

Plus d'informations sur Lion Feuchtwanger