- EAN13
- 9782729807504
- ISBN
- 978-2-7298-0750-4
- Éditeur
- Editions Ellipses
- Date de publication
- 12/09/2001
- Collection
- CAPES AGREG
- Nombre de pages
- 240
- Dimensions
- 24 x 16 x 1,5 cm
- Poids
- 430 g
- Langue
- anglais
- Code dewey
- 791.436
- Fiches UNIMARC
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crime organisé à la ville et à l'écran (Le) - Etats-Unis 1929-1951
CAPES-Agrégation Anglais
Dirigé par Pierre Lagayette, Dominique Sipière
Editions Ellipses
Capes Agreg
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L'étude du Crime à la ville et à l'écran a l'immense avantage de détourner les regards convenus. Elle s'attache à l'envers des choses de la vie américaine : l'envers de la prospérité et du business des années vingt, l'envers de la Grande crise de 1929, l'envers du New Deal et celui de l'après-guerre de Truman ou d'Eisenhower. Avec le crime organisé, on effectue une visite guidée de l'« autre Amérique », celle que les Américains eux-mêmes, à force de vouloir l'ignorer, ont failli laisser ronger la République idéale.
L'art, comme toujours le meilleur des antidotes, a réussi là où les bulldozers de l'idéologie démocratique avaient échoué : emprisonner les nuisibles dans une histoire, les écraser implacablement sur une toile d'argent, où leurs gesticulations ne menacent plus personne. Après tout, si le crime organisé fut un échec social et politique, sa vision cinématographique n'en fut-elle pas le plus grand succès ?
En 1929, c'est parce que le film se met à parler que le crime y trouve une voix, ou un accent. Dès lors, le gangster effraie et séduit, la censure se renforce, mais le cinéma donne à cette voix contrainte son urgence et une subtilité qu'on n'attendait pas.
L'art, comme toujours le meilleur des antidotes, a réussi là où les bulldozers de l'idéologie démocratique avaient échoué : emprisonner les nuisibles dans une histoire, les écraser implacablement sur une toile d'argent, où leurs gesticulations ne menacent plus personne. Après tout, si le crime organisé fut un échec social et politique, sa vision cinématographique n'en fut-elle pas le plus grand succès ?
En 1929, c'est parce que le film se met à parler que le crime y trouve une voix, ou un accent. Dès lors, le gangster effraie et séduit, la censure se renforce, mais le cinéma donne à cette voix contrainte son urgence et une subtilité qu'on n'attendait pas.
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