- EAN13
- 9782020092265
- ISBN
- 978-2-02-009226-5
- Éditeur
- Seuil
- Date de publication
- 05/1986
- Collection
- Sciences humaines
- Nombre de pages
- 368
- Dimensions
- 0,1 x 0,1 x 0,1 cm
- Poids
- 501 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Code dewey
- 616.849
- Fiches UNIMARC
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Migraine. Comprendre un trouble commun
comprendre un trouble commun
De Oliver Sacks
Autres contributions de Christian Cler
Seuil
Sciences humaines
Quelle est la nature de la migraine ? Quelle est son origine ? A quelle catégorie de troubles appartient-elle ? Et comment peut-on la traiter ?
Telles sont les questions auxquelles Oliver Sacks répond. C'est un livre de médecin, puisque l'auteur y décrit les circonstances d'apparition d'une migraine et les formes qu'elle peut revêtir. Mais à partir de son expérience, il montre que la migraine, pour être comprise et traitée dans sa totalité, doit être aussi considérée comme un événement d'ordre affectif : il s'agit donc de savoir à quoi elle sert.
La migraine apparaît, d’une part, comme la « descendante » complexe d’une lignée lointaine de réactions psychophysiologiques présentes chez l’animal ; mais c’est, d’autre part, une réaction humaine qui peut être utilisée, par le psychisme, à titre de symptôme, c'est-à-dire à des fins radicalement différentes de sa fonction première.
La migraine a un cycle, comme le sommeil dont elle est, pour ainsi dire, une « caricature morbide ». Elle est parente d’autres troubles que Sacks appelle les « équivalents migraineux », et qui peuvent prendre sa place et jouer son rôle si, sans s’interroger sur sa fonction, on cherche simplement à la supprimer : constatation qui amène à élaborer une thérapeutique tout autre.
Telles sont les questions auxquelles Oliver Sacks répond. C'est un livre de médecin, puisque l'auteur y décrit les circonstances d'apparition d'une migraine et les formes qu'elle peut revêtir. Mais à partir de son expérience, il montre que la migraine, pour être comprise et traitée dans sa totalité, doit être aussi considérée comme un événement d'ordre affectif : il s'agit donc de savoir à quoi elle sert.
La migraine apparaît, d’une part, comme la « descendante » complexe d’une lignée lointaine de réactions psychophysiologiques présentes chez l’animal ; mais c’est, d’autre part, une réaction humaine qui peut être utilisée, par le psychisme, à titre de symptôme, c'est-à-dire à des fins radicalement différentes de sa fonction première.
La migraine a un cycle, comme le sommeil dont elle est, pour ainsi dire, une « caricature morbide ». Elle est parente d’autres troubles que Sacks appelle les « équivalents migraineux », et qui peuvent prendre sa place et jouer son rôle si, sans s’interroger sur sa fonction, on cherche simplement à la supprimer : constatation qui amène à élaborer une thérapeutique tout autre.
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