Un si fragile vernis d'humanité, banalité du mal, banalité du bien
EAN13
9782707153265
ISBN
978-2-7071-5326-5
Éditeur
La Découverte
Date de publication
Collection
La Découverte. Poche (263)
Nombre de pages
306
Dimensions
19,2 x 12,5 x 1,7 cm
Poids
306 g
Langue
français
Code dewey
100
Fiches UNIMARC
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Un si fragile vernis d'humanité

banalité du mal, banalité du bien

De

La Découverte

La Découverte. Poche

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On a pu espérer, un temps, que les monstruosités de la Seconde Guerre mondiale étaient derrière nous. Or partout, à nouveau, on massacre, on torture, on extermine. Comment comprendre cette facilité à entrer dans le mal ? Michel Terestchenko rouvre ici le débat, en complétant notamment la démonstration de Hannah Arendt. Héros ou salaud ? C'est toujours une décision initiale, à peine perceptible, qui décide du côté dans lequel, une fois engagé, on se retrouve in fine. Qu'est-ce qui explique cette décision ? L'enquête de Michel Terestchenko montre combien est stérile l'opposition entre tenants de la thèse de l'égoïsme psychologique et défenseurs de celle d'un altruisme sacrificiel. Ce n'est pas par " intérêt " que l'on tue ou que l'on torture. Ni par pur altruisme que l'on se refuse à l'abjection. Les travaux qui analysent les phénomènes de soumission à l'autorité, de conformisme de groupe ou de passivité face à des situations de détresse invitent à repenser les conduites de destructivité. À partir de recherches récentes en psychologie sociale et en s'appuyant sur des exemples historiques particulièrement éclairants, l'auteur propose de penser les conduites humaines face au mal selon un nouveau paradigme : celui de l'absence ou de la présence à soi.
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