- EAN13
- 9782729812287
- ISBN
- 978-2-7298-1228-7
- Éditeur
- Editions Ellipses
- Date de publication
- 11/12/2002
- Collection
- ESSENTIELS DE L
- Nombre de pages
- 240
- Dimensions
- 19 x 14,5 x 1,5 cm
- Poids
- 320 g
- Code dewey
- 863.6
- Fiches UNIMARC
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Lectura de 'Los pasos perdidos' de Alejo Carpentier - De la palabra a la parabola
de la palabra a la parábola
De Javier García Méndez
Editions Ellipses
Essentiels De L
série "Essentiels de littérature latino-américaine" dirigée par Paul Aubert
Roman fortement descriptif, Los pasos perdidos ne cesse d'attirer l'attention sur les lieux urbains et sylvestres qu'il propose à la capacité de représentation visuelle de son lecteur. Cette étude met en valeur le caractère multiple de la spatialité romanesque, que l'insistance sur l'espace représenté risque d'occulter. Bien d'autres espaces sont ici interrogés dans leurs rapports à ce qui émerge du dispositif descriptif. Depuis l'espace du signifiant auditif et graphique jusqu'à celui où eut lieu l'acte d'écriture ayant engendré le texte. En passant par l'espace vocal, dont, dans tout roman, l'épaisseur est produite par la voix et la parole des êtres d'encre et de papier qui peuplent l'univers de la fiction. Ce parcours permet de dégager la spécificité de l'écriture du troisième roman d'Alejo Carpentier par rapport à sa production romanesque précédente et à celle de ses contemporains hispano-américains. Tributaires de sa poétique du « réel-merveilleux », les techniques que Carpentier met en œuvre en 1953 pour introduire la parole des personnages dans le texte supposent une conception de l'écriture radicalement différente de celle que partageaient les grands romanciers de son époque, de Juan Rulfo à Julio Cortázar. Son refus de construire un véritable espace vocal a des effets sur l'ensemble de l'architecture de Los pasos perdidos, y compris de grandes inflexions de son histoire. C'est ce qu'illustre la parabole qui s'y dessine en filigrane, dans laquelle on reconnaît le récit détourné de l'acte d'écriture de ce roman.
Roman fortement descriptif, Los pasos perdidos ne cesse d'attirer l'attention sur les lieux urbains et sylvestres qu'il propose à la capacité de représentation visuelle de son lecteur. Cette étude met en valeur le caractère multiple de la spatialité romanesque, que l'insistance sur l'espace représenté risque d'occulter. Bien d'autres espaces sont ici interrogés dans leurs rapports à ce qui émerge du dispositif descriptif. Depuis l'espace du signifiant auditif et graphique jusqu'à celui où eut lieu l'acte d'écriture ayant engendré le texte. En passant par l'espace vocal, dont, dans tout roman, l'épaisseur est produite par la voix et la parole des êtres d'encre et de papier qui peuplent l'univers de la fiction. Ce parcours permet de dégager la spécificité de l'écriture du troisième roman d'Alejo Carpentier par rapport à sa production romanesque précédente et à celle de ses contemporains hispano-américains. Tributaires de sa poétique du « réel-merveilleux », les techniques que Carpentier met en œuvre en 1953 pour introduire la parole des personnages dans le texte supposent une conception de l'écriture radicalement différente de celle que partageaient les grands romanciers de son époque, de Juan Rulfo à Julio Cortázar. Son refus de construire un véritable espace vocal a des effets sur l'ensemble de l'architecture de Los pasos perdidos, y compris de grandes inflexions de son histoire. C'est ce qu'illustre la parabole qui s'y dessine en filigrane, dans laquelle on reconnaît le récit détourné de l'acte d'écriture de ce roman.
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