Istanbul, Kilim des sept collines
EAN13
9782845622531
ISBN
978-2-84562-253-1
Éditeur
La Passe du vent
Date de publication
Collection
RECIT
Nombre de pages
109
Dimensions
21 x 20 x 0,9 cm
Poids
380 g
Langue
français
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Istanbul

Kilim des sept collines

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À l’origine de ce livre, la transmission brisée...Errer dans Istanbul pour faire parler des cendres mêlées, dispersées en Pologne.Arracher des mots perdus à cette ville qui, avant que je ne m’y perde moi-même avec bonheur, m’a habité longtemps...Je n’ai pas connu mon grand-père Marcos.Marcos et Rébecca m’ont vu naître. J’ai été privé du son de leurs voix.Exil multiplié jusqu’au piège terrifiant de la mort nazie.Ce sont des lettres d’outre cendres qui rêvent la voix de Marcos, restituent des lambeaux de vie tramés dans le kilim desvisages vivants d’Istanbul.Les photographies de Josette Vial, motifs à vif du kilim, captent avec justesse la vie aujourd’hui autour du Bosphore. Ellesréactivent aussi un monde, du temps perdu au temps retrouvé, inscrit dans le mouvement perpétuel de la ville mythiquedont déborde ma mémoire familiale. Les images renouent ainsi dans ces pages le lien interrompu par l’absence. Les motsdéshabillés en poèmes – de l’autre côté du miroir – font écho à la générosité du regard à nu de la photographe.Ce livre est un patchwork amoureux d’Istanbul.Istanbul effervescente d’aujourd’hui.En mémoire de toi, Marcos...Constantinople et ses fantômes, à plus d’un siècle d’écart.Dans des trous de mémoire...À chacun de se risquer, se repérer à la croisée féconde des destins et des pas perdus.Postface (extrait) :Une résidence d’écriture à Istanbul, en avril et mai 2012, soutenue par une bourse du FIACRE INTERNATIONAL de laRégion Rhône-Alpes, m’a permis de mener à terme l’écriture de ce Kilim des sept collines. La mémoire familiale et mesrecherches personnelles, mes rêveries sur un passé dévasté m’ont conduit à cette construction en patchwork : lettresimaginaires d’un grand-père disparu tricotées au témoignage poétique sur sa vie et sur sa ville par l’écrivain d’aujourd’hui.Des fantômes de Constantinople à la foule cosmopolite de la mégapole actuelle. De l’une à l’autre, un chemin d’émotions.Témoignages de survivants, pas perdus dans les labyrinthes des vieux quartiers autrefois habités par les judéo-espagnolsde Constantinople, synagogues désertées*, étoiles de David qui s’effacent sur les façades lézardées de Balat, anciennesécoles de l’Alliance Israélite Universelle aux portes closes. Celle d’Hasköy où étudia Marcos est devenue une maison deretraite !Des ruines enfin et la vie qui partout explose…Le droit d’inventaire et le droit à la lumière. Pour conjurer l’inadmissible. Transmuer le vide en désir de dire…Cette résidence d’écriture m’a donné l’occasion de lire et de rencontrer des écrivains (Özdemir Ince, Mario Levi, YigitBener, Nedim Gürsel, Ahmet Soysal…), des universitaires – lors de mes conférences sur Michel Butor dans les UniversitésBeyazid et Galatasaray –, l’historienne Nora Seni, qui m’a reçu dans le Centre d’Études Anatoliennes qu’elle dirige...*Sous chaque siège de la principale synagogue séfarade Neve Shalom dans le quartier de Galata, remise en état après l
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