- EAN13
- 9788857524511
- ISBN
- 978-88-575-2451-1
- Éditeur
- Mimesis
- Date de publication
- 03/12/2014
- Nombre de pages
- 172
- Dimensions
- 21 x 14 x 1 cm
- Poids
- 275 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Offres
-
16.00
Caterina Roggero
L’Algérie
au Maghreb
La guerre de libération
et l’unité régionale
Cinquante ans après la
fi
n de la
guerre d’Algérie des pistes nouvelles
s’ouvrent sur un con
fl
it qui a engagé
l’Algérie pendant plus de sept ans.
Fondée sur des sources inédites, cette
recherche se focalise sur la dimension
internationale de la guerre de libération
algérienne. Elle marque ainsi une
rupture par rapport à la majeure partie
de l’historiographie, centrée sur
l’engagement français dans le con
fl
it.
À partir de 1956, le Maroc et la Tunisie,
devenus indépendants, offrent un
hébergement aux bases du Front de
Libération Nationale algérienne et de
son bras armé, l’Armée de Libération
Nationale. Dans ce contexte, la possibilité
de mettre
fi
n à la guerre d’Algérie
à travers le projet d’une Fédération
nord-africaine qui aurait garanti
l’indépendance algérienne et une collaboration
durable et privilégiée avec
la France, a été proche de se réaliser
à des moments divers, bien avant les
accords d’Évian. La conférence tripartite
prévue à Tunis pour octobre
1956 (sabotée par les français) et les
rencontres « à trois » de Tanger et
de Tunis en 1958 sont autant de moments
où les partis nationalistes des
trois pays montrent un front uni face
à la puissance coloniale, qui pour sa
part tente de con
fi
ner la « question
algérienne » à l’intérieur des « frontières
» françaises. Le Sahara et ses
ressources gazières et pétrolières,
les frontières maghrébines et la question
mauritanienne sont les causes les
plus importantes de l’évaporation de
l’idéal unitaire maghrébin. Ces divergences
sont jusqu’aujourd’hui à la base
de l’inaction de l’Union du Maghreb
Arabe, constituée en 1989.
« (...) La conférence de Tanger peut être considérée comme l’
apogée du
projet unitaire maghrébin. À cette époque les trois parties étaient sur la
même longueur d’onde, en traçant une stratégie commune qui laissait
peu de place à la négociation avec la France, à laquelle sont présentées des
résolutions précises et impératives. »
Caterina Roggero
C
aterina Roggero, spécialiste de
l’histoire contemporaine de l’Afrique
du Nord, est titulaire d’un doctorat
de recherche d’Histoire Internationale.
Elle est assistante d’enseignement à
la Faculté des Sciences Politiques de
l’Université de Milan (Italie).
L’Algérie
au Maghreb
La guerre de libération
et l’unité régionale
Cinquante ans après la
fi
n de la
guerre d’Algérie des pistes nouvelles
s’ouvrent sur un con
fl
it qui a engagé
l’Algérie pendant plus de sept ans.
Fondée sur des sources inédites, cette
recherche se focalise sur la dimension
internationale de la guerre de libération
algérienne. Elle marque ainsi une
rupture par rapport à la majeure partie
de l’historiographie, centrée sur
l’engagement français dans le con
fl
it.
À partir de 1956, le Maroc et la Tunisie,
devenus indépendants, offrent un
hébergement aux bases du Front de
Libération Nationale algérienne et de
son bras armé, l’Armée de Libération
Nationale. Dans ce contexte, la possibilité
de mettre
fi
n à la guerre d’Algérie
à travers le projet d’une Fédération
nord-africaine qui aurait garanti
l’indépendance algérienne et une collaboration
durable et privilégiée avec
la France, a été proche de se réaliser
à des moments divers, bien avant les
accords d’Évian. La conférence tripartite
prévue à Tunis pour octobre
1956 (sabotée par les français) et les
rencontres « à trois » de Tanger et
de Tunis en 1958 sont autant de moments
où les partis nationalistes des
trois pays montrent un front uni face
à la puissance coloniale, qui pour sa
part tente de con
fi
ner la « question
algérienne » à l’intérieur des « frontières
» françaises. Le Sahara et ses
ressources gazières et pétrolières,
les frontières maghrébines et la question
mauritanienne sont les causes les
plus importantes de l’évaporation de
l’idéal unitaire maghrébin. Ces divergences
sont jusqu’aujourd’hui à la base
de l’inaction de l’Union du Maghreb
Arabe, constituée en 1989.
« (...) La conférence de Tanger peut être considérée comme l’
apogée du
projet unitaire maghrébin. À cette époque les trois parties étaient sur la
même longueur d’onde, en traçant une stratégie commune qui laissait
peu de place à la négociation avec la France, à laquelle sont présentées des
résolutions précises et impératives. »
Caterina Roggero
C
aterina Roggero, spécialiste de
l’histoire contemporaine de l’Afrique
du Nord, est titulaire d’un doctorat
de recherche d’Histoire Internationale.
Elle est assistante d’enseignement à
la Faculté des Sciences Politiques de
l’Université de Milan (Italie).
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