- EAN13
- 9782848190129
- ISBN
- 978-2-84819-012-9
- Éditeur
- Éditions Créer
- Date de publication
- 13/02/2004
- Collection
- HISTOIRE
- Dimensions
- 24 x 16,5 x 3 cm
- Poids
- 500 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 324.244
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Pierre brizon pacifiste - depute socialiste de l'allier, pelerin de kienthal
De Pierre Roy
Éditions Créer
Histoire
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Extrait
De collaborateur à différents organes de presse, socialistes ou socialisants, à journaliste à temps plein pour la Vague bref regard en arrière sur ses collaborations à différents journaux. Brizon a toujours partagé son activité entre deux « tribunes » : celle du Parlement où on l'a vu à l'œuvre et celle de la presse. Nous avons déjà signalé que Brizon, se refusant à toute activité clandestine, écrivit dans les journaux soumis à la rude loi de la censure. À partir du moment où il prit ses distances avec l'Union sacrée il s'exposait à ce que de nombreux blancs parsèment ses articles, voire les remplacent purement et simplement. Sylvie Digonnat a recensé scrupuleusement tous les articles que Brizon publia dans différents organes de presse socialistes ou proches des socialistes. Il collabora assez régulièrement au Bonnet Rouge qui, après avoir subi largement les effets de la censure allait être interdit de parution en 1916. Entre le 15 mai 1915 et le 7 mars 1917, il aura publié 11 articles dans le Populaire du Centre, paraissant à Limoges comme organe de la Fédération socialiste de la Haute-Vienne, minoritaire dans le Parti socialiste. En 1917, première année de la parution du Journal du Peuple, organe de la fédération socialiste de l'Isère, de tendance minoritaire. Le Combat social, organe de la fédération socialiste de l'Allier, qui ne partageait pas les positions de Brizon, lui laissa malgré tout quelquefois la possibilité de s'exprimer. Analysant l'ensemble des 39 articles dont le dépouillement auquel elle a procédé lui a permis de prendre connaissance, Sylvie Digonnat note que sur le total, six seulement ont échappé à la censure. Deux furent complètement censurés et aucune ligne n'en parut nulle part. Pour ce qui est des 19 autres, ils ont tous été publiés quelque part : parfois ils furent totalement censurés dans un des journaux où il avait été prévu qu'ils parussent, mais des fragments subsistaient dans d'autres.
De collaborateur à différents organes de presse, socialistes ou socialisants, à journaliste à temps plein pour la Vague bref regard en arrière sur ses collaborations à différents journaux. Brizon a toujours partagé son activité entre deux « tribunes » : celle du Parlement où on l'a vu à l'œuvre et celle de la presse. Nous avons déjà signalé que Brizon, se refusant à toute activité clandestine, écrivit dans les journaux soumis à la rude loi de la censure. À partir du moment où il prit ses distances avec l'Union sacrée il s'exposait à ce que de nombreux blancs parsèment ses articles, voire les remplacent purement et simplement. Sylvie Digonnat a recensé scrupuleusement tous les articles que Brizon publia dans différents organes de presse socialistes ou proches des socialistes. Il collabora assez régulièrement au Bonnet Rouge qui, après avoir subi largement les effets de la censure allait être interdit de parution en 1916. Entre le 15 mai 1915 et le 7 mars 1917, il aura publié 11 articles dans le Populaire du Centre, paraissant à Limoges comme organe de la Fédération socialiste de la Haute-Vienne, minoritaire dans le Parti socialiste. En 1917, première année de la parution du Journal du Peuple, organe de la fédération socialiste de l'Isère, de tendance minoritaire. Le Combat social, organe de la fédération socialiste de l'Allier, qui ne partageait pas les positions de Brizon, lui laissa malgré tout quelquefois la possibilité de s'exprimer. Analysant l'ensemble des 39 articles dont le dépouillement auquel elle a procédé lui a permis de prendre connaissance, Sylvie Digonnat note que sur le total, six seulement ont échappé à la censure. Deux furent complètement censurés et aucune ligne n'en parut nulle part. Pour ce qui est des 19 autres, ils ont tous été publiés quelque part : parfois ils furent totalement censurés dans un des journaux où il avait été prévu qu'ils parussent, mais des fragments subsistaient dans d'autres.
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