Après un demi-siècle de vie commune avec Tetsuo, Fujiko atteinte de la maladie d'Alzheimer, a oublié qu'ils sont mariés. Pourtant Tetsuo a la chance de ne pas être devenu un inconnu pour Fujiko. Bien au contraire, il est redevenu son jeune fiancé.
Il va devoir retrouver le chemin de son cœur, après avoir partagé pendant tant d'années, les joies et les chagrins de leur couple sans qu'aucune crise ne vienne assombrir leur bonheur. Pourra-t-il reconquérir quelques parcelles de ce bonheur malgré la maladie ? Le jeu de séduction est là, quel que soit l'âge, l'amour est plus fort que tout.
Aki Shimazaki nous offre une fois de plus un texte d'une extrême sensibilité. D'une élégance et d'un romantisme merveilleux.
Bouleversant !

Un séisme s’abat sur la vie d’Oscar quand il apprend que Laure, sa mère souffre d’une maladie incurable et que ses jours sont comptés. Il est le fils unique et tellement chéri d’un couple mythique du cinéma européen. Oscar a une trentaine d’année, il a réussi son propre chemin de scénariste. Son père Edouard est un réalisateur de talent et Laure une scénariste féministe reconnue. Ses parents qui se sont pourtant promis de s’aimer jusqu’à la fin, n’ont cessé de se séparer. Oscar qui enfant avait le pouvoir d’apaiser leurs disputes n’a aujourd’hui qu’un seul but, les réunir une dernière fois. Il a besoin de retrouver la vie douce et heureuse, la grande complicité entre ses parents comme une parenthèse magique où rien ne peut arriver. Mais Laure en femme battante a choisi d’être maître de son dernier chemin.
Adelaïde de Clermont-Tonnerre nous propose un roman cinématographique, une histoire familiale éblouissante au scénario foisonnant.

Educateur volontaire en Haïti, Odéric Delachenal est totalement investi depuis plusieurs mois auprès des enfants des rues de Port-au Prince lorsque la ville s'effondre le 12 janvier 2010.
Le tremblement de terre a tout anéanti. Odéric part au combat, fort de l'amour de ses petits protégés. Il faut les mettre à l'abri et rechercher ceux qui manquent. Tant de vies sont brisées en quelques secondes.
Après de nombreuses semaines en face à face avec la mort, Odéric rentre en France.
Anesthésié par ce qu'il a vécu là-bas, dans un pays accablé par autant de souffrance, un sentiment de culpabilité l'envahit. Comment reprendre le cours de la vie ?
Vivre dans le confort alors que tout lui semble artificiel, provoque l'effondrement de l'homme si fort quelques mois plus tôt.
Plusieurs années seront nécessaires pour se reconstruire.
L'écriture sera salvatrice. Témoigner pour survivre. Raconter pour balayer les décombres comme pour rebâtir petit à petit ce pays tellement aimé, Haïti chérie.
(Page des Libraires N°207)

Ce récit d’un fils anéanti qui chute huit fois mais se relève toujours, se lit comme une étonnante leçon de vie. Si le succès de ses romans ne l’a pas mis à l’abri de la détresse, l’écriture l’a sauvée. Ce fut long, huit terribles dépressions qui se déclenchent souvent après le lancement d’un livre ; la fiction rattrapée par la réalité de la vie. Abîmé par la violence du père qui n’a pas su l’aimer, Gilles s’effondre dans les fissures de son adolescence. Il s’imprègne du malheur du monde et joue sa vie à pile ou face. Mais si certains cœurs lâchent pour trois fois rien, le sien résiste. L’amour de Laurent l’aide à mettre le chagrin à distance. Gilles retrouve la confiance et les mots pour se libérer du père. L’énergie revient avec l’écriture. La dépression s’éloigne avec les papillons qu’il regarde s’envoler. Il lui aura fallu escalader autant de forteresses pour se reconstruire.
Un témoignage bienveillant, d’une sensibilité extrême.
(Page des Libraires N°207)

Eté 1935, dans un village de l’Aveyron, le lac qui a tout englouti, doit être vidé pour l’entretien du barrage, éloignant les touristes.
Seul reste l’ingénieur dans l’auberge désertée. Victoire la dirige d’une main de maître depuis le décès de son mari. A ses côtés, sa nièce Eve, à qui elle espère transmettre les lieux alors que la maladie la ronge.
L’arrivée de Sœur Marie, héritière légitime va réveiller des souvenirs enfouis. L’austérité de la religieuse s’oppose à la jeunesse d’Eve en quête de liberté. Victoire est la mémoire des secrets de famille mais une mémoire muette.
Les destins évoluent dans une nature aussi sublime que tragique. Au rythme du lac qui se vide peu à peu, le passé douloureux va rejaillir.
Un roman social sublimé par des personnages féminins au caractère puissant.

Jean-Christophe Tixier nous entraîne dans un monde où les femmes ont peut-être effacé les hommes pour enfin trouver leur place.