L'économie sociale et solidaire en coopérations 14e rencontres du RIUESS

« Co-construction », « co-production », « partenariat », « dialogue social »… l'économie sociale et solidaire développe de multiples formes de coopération et de partenariats.

D’abord en son sein, expérimentant parfois de nouvelles modalités partenariales ; mais aussi avec des acteurs institutionnels externes, parfois appelés parties prenantes (chercheurs, pouvoirs publics, syndicats, entreprises, mouvements sociaux etc.).

Ces modes de coopération peuvent être porteurs d'un renouveau de la démocratie au cœur du projet de l’ESS, de la recherche de nouvelles possibilités de dialogue ou de consensus. Ils s’accompagnent aussi de difficultés et tensions qui amènent, par exemple au Québec, à désigner ces rapports en termes de « coopérations conflictuelles ».

La diversité des acteurs de la coopération (entreprises lucratives capitalistes, mouvement social, pouvoirs publics) questionne également les orientations de ces « coopérations », leur nature et les modèles d’ESS qu’elles envisagent.

Ces coopérations peuvent se concevoir à différentes échelles : à l’échelle territoriale, qu’activent par exemple les politiques locales et régionales en direction de l’économie sociale et solidaire ou les regroupements et réseaux locaux (collectifs associatifs corporatistes ou transversaux, pôles territoriaux de coopération économique…) ; à l’échelle nationale comme en témoigne la construction de lois sur l’économie sociale et solidaire ; mais aussi à l’échelle internationale à travers la présence de l’ESS dans les forums sociaux mondiaux ou dans ses partenariats avec des multinationales…
http://riuess2014.sciencesconf.org/

Coupé, Annick / Coutrot, Thomas / Rigaudiat, Jacques

Bruno Leprince


Une perspective internationale

Fayard/Pluriel

L’économie de marché, malgré ses résultats en termes de niveau de vie, ne résout pas les problèmes essentiels posés par l'ampleur des inégalités sociales et des dégâts environnementaux. Comment s’y attaquer sans verser dans l’utopisme ? Les contributions rassemblées dans ce livre proposent une réponse. Synthèse des recherches menées sur plusieurs continents, elles mettent en évidence la multiplicité des pratiques dans lesquelles l'économie est un moyen au service de finalités solidaires. En Europe comme en Amérique, au Sud comme au Nord, ces formes de développement local entrent en résonance avec les réseaux internationaux du commerce équitable. Les enjeux d'une recomposition des rapports entre économie et social concernent tant l’action publique que la justice et l'égalité entre les sexes. L’économie solidaire existe. La reconnaître pleinement et lui fournir les moyens de son développement est aujourd'hui un choix politique qui engage l’avenir de la société.


Opportunités et limites

L'Harmattan

Les ONG du commerce équitable et éthique, militant pour le développement des labels et des codes de conduites, cherchent, à court terme, à renforcer la régulation des normes sociales, sa légitimité et sa privatisation. Mais c'est au risque d'un excès de privatisation puisque l'inspection du travail, qui relève d'une régulation publique, se voit progressivement remplacée par une régulation privée par des organismes d'audit. Peut-on, dans ces conditions, parvenir à améliorer le respect des normes fondamentales?


Presses universitaires de France

De nombreux exemples de crises récentes mettent en scène l'intervention d'associations à divers titres et sous diverses formes et éclairent ainsi l'action d'un secteur qui n'a plus grand chose à voir avec les images d'Épinal du bénévolat et de l'amateurisme des premières associations "charitables". Aujourd'hui, les salariés d'entreprises associatives (déclarées à but non lucratif) représentent l'équivalent des effectifs de la fonction publique territoriale, soit environ 1, 5 million de personnes. Malgré le développement de cette forme de travail et sa contribution indéniable au maintien de la cohésion sociale, les organismes de la statistique publique n'ont pas adapté leurs méthodes d'enquêtes sur les spécificités nouvelles de cette forme d'emploi. Cet ouvrage ouvre donc un champ inédit d'enquêtes et d'analyses sur un milieu professionnel des travailleurs associatifs qui pourrait vraisemblablement servir de modèle à la fonction publique dans les années à venir... L'effort salutaire entrepris pour repenser les fondements de la solidarité doit aussi porter sur la nature et le statut des salariés d'associations, ce qui constitue également le but de cet ouvrage.


Le libéralisme passe pour le seul modèle possible. Son succès a longtemps laissé dans l'ombre une partie importante de l'économie réelle. Cette prétention est aujourd'hui contestée, en particulier par le mouvement de l'altermondialisation. Mais, loin de se réduire à la seule critique, ce dernier élabore des propositions concrètes afin de promouvoir plus de solidarité et de démocratie. Visant à favoriser cette réflexion sur l'autre économie, ce dictionnaire propose la première synthèse fiable et accessible des connaissances disponibles. Interdisciplinaire autant qu'international, il offre une définition approfondie d'une cinquantaine de termes clés : commerce équitable, développement durable, organisations internationales, service public, droits des femmes... Ces notions s'inscrivent dans l'histoire comme dans l'actualité la plus récente. Outil indispensable pour les acteurs, les chercheurs et les étudiants, cet ouvrage allie une approche théorique à la prise en compte de pratiques sociales jusqu'ici méconnues.
Interdisciplinaire autant qu'international, ce dictionnaire offre une définition approfondie d'une cinquantaine de termes clés (commerce équitable, développement durable, service public, etc.). Outil indispensable pour les acteurs, les chercheurs et les étudiants, il allie une approche théorique à la prise en compte de pratiques sociales jusqu'ici méconnues.