- EAN13
- 9782919000500
- ISBN
- 978-2-919000-50-0
- Éditeur
- Christophe Lucquin éditeur
- Date de publication
- 10/02/2012
- Collection
- Collection contemporain
- Dimensions
- 20,2 x 12,7 x 0,7 cm
- Poids
- 118 g
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Alors qu’il se promène au bord de l’océan, un homme tombe sur une jeune femme qui vient de s’élancer dans le vide. Elle est allongée sur les galets. L’homme croise son regard et tombe aussitôt amoureux de cette muette sylphide. Drôle d’endroit pour une rencontre. Son quotidien va s’en trouver complètement bouleversé.
On sait peu de choses du protagoniste, si ce n’est qu’il vit seul, qu’il travaille pour une compagnie d’assurances pour laquelle il rédige les sinistres, qu’il est « un homme intelligent, à quoi bon ne pas le dire? Intelligent et sensible » comme il se décrit lui-même, qu’il a deux maîtresses et un ami. Cet homme va tout quitter pour l’amour d’une femme morte, pour l’amour de Ludivine. Peu à peu, il échappe à la réalité d’un quotidien qu’il ne supporte pas, peu à peu, il se crée sa propre réalité. Il y est amoureux d’une jolie fille qui s’appelle Ludivine.
Jean Laurent Poli écrit très bien, certains passages sont un plaisir à lire tout haut, tout bas aussi, jouant avec les assonances, les mots, les matières, les sensations.
Errance existentielle. Flottement lunaire. Conscience en apesanteur. Mécanique céleste d’un homme qui gravite à distance autour d’un monde paradoxal auquel il n’accroche pas. Contemplatif, observateur, goguenard et détaché, il entre dans un monde virtuel intime et clos qu’il s’invente de toutes pièces, inspiré et guidé par la jeune morte.
Entre divagation et réalité, lubies et clairvoyance, âpreté et candeur, imposture et déni de soi, l’homme dérive peu à peu, s’isole et se fige.
On sait peu de choses du protagoniste, si ce n’est qu’il vit seul, qu’il travaille pour une compagnie d’assurances pour laquelle il rédige les sinistres, qu’il est « un homme intelligent, à quoi bon ne pas le dire? Intelligent et sensible » comme il se décrit lui-même, qu’il a deux maîtresses et un ami. Cet homme va tout quitter pour l’amour d’une femme morte, pour l’amour de Ludivine. Peu à peu, il échappe à la réalité d’un quotidien qu’il ne supporte pas, peu à peu, il se crée sa propre réalité. Il y est amoureux d’une jolie fille qui s’appelle Ludivine.
Jean Laurent Poli écrit très bien, certains passages sont un plaisir à lire tout haut, tout bas aussi, jouant avec les assonances, les mots, les matières, les sensations.
Errance existentielle. Flottement lunaire. Conscience en apesanteur. Mécanique céleste d’un homme qui gravite à distance autour d’un monde paradoxal auquel il n’accroche pas. Contemplatif, observateur, goguenard et détaché, il entre dans un monde virtuel intime et clos qu’il s’invente de toutes pièces, inspiré et guidé par la jeune morte.
Entre divagation et réalité, lubies et clairvoyance, âpreté et candeur, imposture et déni de soi, l’homme dérive peu à peu, s’isole et se fige.
Commentaires des lecteurs
Ce petit roman (90 pages) est un beau texte d'un homme qui court vers une folie certaine même si apparemment rien ne l'y prédestinait. D'un homme seul, par choix, qui préfère la vie avec une morte qu'avec les vivants (c'est ...
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