Congrès National Santé et Travail - du 3 au 6 juin 2014 - Lille Grand Palais

Cette manifestation, qui se déroulera du 3 au 6 juin 2014 à Lille Grand Palais, regroupe trois temps forts :
• Un congrès scientifique, qui constitue le rendez-vous incontournable des professionnels et acteurs de la santé au travail et fait le point des connaissances sur :

- Audition et Travail
- Pathologies neuro-dégénératives et Travail
- DMST (Dossier Médical en Santé Travail) et Traçabilité
- Les Métiers de l’Aide et de l’Assistance à domicile
- L’Evaluation des capacités cardio-respiratoires
- Technologies de l’information et de la communication
- Organisations et Santé au Travail
Fil rouge : pénibilité

Source : http://www.congres-medical.com/

Le nombre de journées de travail perdues chaque année, suite à un accident de travail, un accident de trajet ou une maladie professionnelle dépasse désormais les 50 millions.
Si les accidents du travail à proprement parler enregistrent une légère baisse (entre 500 et 600 décès par an), les maladies professionnelles (564 décès en 2009) continuent leur progression. Les dix années qui viennent de s'écouler, notamment au travers des différentes affaires liées à l'amiante, ont montréà quel point les questions de santé et de sécurité au travail représentaient un enjeu vital pour l'entreprise.
Aujourd'hui, le débat gagne plus largement l'ensemble des risques professionnels, y compris les risques psycho-sociaux. Au-delà de l'aspect humain, parfois dramatique pour les salariés, il n'est malheureusement pas exceptionnel qu'accidents du travail et maladies professionnelles aient des conséquences financières, juridiques, voire pénales très lourdes et puissent mettre en danger la pérennité de l'entreprise elle-même, si sa responsabilité est avérée.
Cet ouvrage explore minutieusement les questions liées à la santé et à la sécurité au travail, à la lumière d'une actualité récente. Les textes évoluent, et avec eux les outils d'évaluation des risques, les moyens de les prévenir, mais aussi les niveaux d'implication des employeurs. D'une façon à la fois rigoureuse et très pratique, l'on y recense les obligations et les moyens incontournables que le chef d'entreprise mettra en oeuvre pour satisfaire à son obligation de résultat en matière de santé et de sécurité au travail (document unique, plan de prévention, procédures de surveillance, dispositifs d'urgence...).
Des solutions que l'entreprise devra construire et partager avec différents acteurs, dont l'ouvrage détaille le rôle, les missions, mais aussi la façon dont ils doivent être associés à la mise en place d'une politique de santé et de sécurité efficace.


Souffrance, travail et catégorisation des usagers dans l'action publique

Presses universitaires de Rennes

La notion de "construction sociale"est à la mode dans les différentes sciences sociales et l'on rencontre fréquemment des travaux de recherche retraçant ou proclamant "la construction", "l'invention", la "naissance", la "production" ou encore la "fabrication" de tel ou tel phénomène. Mais, dans la plupart des textes où elle est employée, la notion de "construction sociale" n'est ni développée ni explicitée en elle- même, comme si elle allait de soi, alors même qu'elle semble comprise différemment d'un auteur à l'autre. Pour Ian Hacking, dire que le phénomène ou l'institution X est socialement construit signifie que X n'est pas naturel, inévitable et qu'il aurait pu être autre ou ne pas exister dans une autre configuration sociale ou historique, mais que X est généralement tenu pour naturel, acquis, stable ou défini une fois pour toute. Le constructivisme s'inspire de la métaphore de la construction pour l'appliquer de façon heuristique à des phénomènes qui ne sont habituellement pas pensés ainsi. Après avoir critiqué l'assimilation du constructivisme au relativisme ou au subjectivisme, cet ouvrage propose tout d'abord une typologie des approches constructivistes. Celle-ci est ensuite appliquée à l'étude des risques psychosociaux au travail : définition de la situation et de la pénibilité du travail, carrière et étiquetage dans l'organisation des personnes "stressées" ou en "souffrance", institutionnalisation des catégories cliniques comme le stress, le hum out ou le syndrome de fatigue chronique. La construction du mal-être au travail dans les métiers en contact avec un public (infirmières, policiers travailleurs sociaux, machinistes receveurs, etc.) est mise en connexion avec le travail de catégorisation des usagers ou des clients par les street level bureaucrats. Pour donner du sens à leur activité et gérer les difficultés du travail, les agents de première ligne sont amenés à étiqueter et trier les personnes dont ils s'occupent. Les exemples du travail soignant, des patrouilles de police secours et de la prise en charge de la jeunesse à risque ou des personnes âgées fragiles permettent de montrer comment la mise en forme et la perception stéréotypée des usagers (malades, délinquants, jeunes, personnes âgées) modifie"par le bas" les principes et les effets des politiques publiques mises en oeuvre.


les conflits du travail, enjeux politiques du quotidien

Syllepse


XIXe-XXe siècles

Pur

Presses universitaires de Rennes

Limportance croissante des questions de sant au travail appelle de multiples mises en perspective historiques. Ce livre questionne celles de la production des savoirs, de laction des forces sociales et du jeu des institutions lgard de la sant des travailleurs, au cours de deux sicles dindustrialisation. Un prologue aborde la priode dans une perspective transnationale, en prenant en compte les dimensions politiques, conomiques et sociales de la sant au travail. Il souligne de nombreuses rgularits dans le jeu des acteurs, qui mettent en perspective les rgimes de responsabilit ou dassurances et leurs volutions.


Les sans-travail et les précaires ne sont pas que les protagonistes auxquels
l'actualité ne cesse de nous ramener. Ils ont une histoire qui interroge la
viabilité de notre société et les enjeux démocratiques qui s'y rapportent.
C’est cette histoire aux caractères multiples que cet ouvrage se propose de
retracer au cours du XXe siècle pour le département industriel du Nord, tant à
travers les évolutions législatives qui, très progressivement, permettent de
conditionner l’indemnisation des sans-travail ou qui, parfois, génèrent une
précarisation accrue de ce travail, qu’à travers les multiples formes
d’actions ou de mobilisations de ces sans-travail, voire la récupération
politique dont ils sont l’objet.
Pour historique qu’elle soit, cette étude n’en est pas moins ouverte sur
toutes les sciences humaines et sociales. Les chercheurs, historiens, mais
aussi sociologues, ethnologues, spécialistes de psychologie sociale, ou
politologues y trouveront un outil des plus utiles à leurs propres travaux, y
compris dans une perspective comparatiste.
L’actualité récurrente du sujet en fait également un ouvrage s’adressant à
tout lecteur curieux de mieux cerner les enjeux qui se nouent autour de ce que
nous avons coutume d’appeler la question sociale, mais également tous ceux
dont les professions ou les fonctions les amènent à s’interroger sur la
situation des sans-travail et des précaires.
Ce faisant, ce livre constitue un utile garde-fou contre les préjugés et les
discours de la fatalité.