Cinq ouvrages, cinq auteurs, cinq architectes

De la sociologie d'une profession à la sociologie du travail professionnel

Presses Universitaires de Limoges

L'hypothèse centrale de l'ouvrage est que, loin d'une « déprofessionnalisation » ou d'une « mutation d'identité », les architectes font montre d'une grande faculté d'adaptation liée au capital symbolique attaché à leur titre. Cette mobilisation du groupe professionnel pour maintenir et faire valoir sa place est décrite sous le terme de « travail professionnel » entendu comme un regard sur les pratiques renvoyant à deux dimensions: à la fois travail de production du bâti architectural et travail de production d'une identité professionnelle, celle d'architecte.


Presses universitaires de France

Cette enquête philosophique sur l'élaboration, pour nous Occidentaux, de la notion de paysage, part d'un constat surprenant : « c'est qu'il n'y a, chez les Grecs anciens, ni mot ni chose ressemblant de près ou de loin à ce que nous appelons paysage. »  Le paysage délimite un cadre de vision. Mais quel « travail » faisons-nous quand nous « voyons » un paysage ?


Entre natures et cultures

Armand Colin

Le paysage naît de la rencontre des hommes et de la nature par l’intermédiaire de la culture. Il inspire les interventions qui produisent le cadre de vie ordinaire ou les sites remarquables. Il importe donc de savoir comment cette notion hybride s’est constituée dans l’histoire. Et comment l’usage social et politique en a transformé le sens. 
Les pays du Nord ont développé l’action paysagère dans une volonté de naturaliser le cadre de vie et de créer des paysages attractifs. Dans les pays du Sud, cette démarche n’est que balbutiante. 
Cette synthèse, qui relie le paysage aux actions qu’il fait naître, répond aux attentes des étudiants, des enseignants et des professionnels, tant aménageurs que géographes. 

Michel Périgord est professeur de géographie à l’université de Poitiers. 
Pierre Donadieu est professeur émérite à l’École nationale supérieure de paysage de Versailles. 
Régis Barraud est maître de conférences en géographie à l’université de Poitiers.


Cet ouvrage offre un tour d'horizon et une discussion sur la question du paysage. Le sujet est aujourd'hui à la mode. Tout le monde en parle, tout devient paysage. Mais ce qui se dit et se fait repose sur des préalables, des idées toutes faites, des habitudes qui font qu'on tourne en rond : le paysage appelle le paysage, le commentaire s'enferme dans des " lieux communs " que cet ouvrage, précisément, prétend mettre au jour et en discussion. Ainsi débarrassé de ses oripeaux, mis à nu, le paysage peut apparaître tel qu'en lui-même il a été inventé, se survit et se transforme.
Ce petit livre est un essai philosophique qui permet de sortir des sentiers battus de la réflexion sur le paysage, dominée par les historiens et les architectes.
SOMMAIRE : I. L'omnipaysage II. A landscape is a landscape is a landscape. III. Définir le paysage Le sujet La nature Les temps du paysage Le genre paysage Les deux paysages : représentation et chose en soi Du pittoresque à la condition postmoderne La différence L'aujourd'hui insaisissable IV. Problèmes Une autre histoire Le paysage urbain L'architecture du paysage
AUTEUR : Michael Jakob enseigne la théorie et l'histoire du paysage à l'hepia (Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève), à l'EPFL (École polytechnique fédérale de Lausanne) et à Harvard.


La question de la nature passe aujourd'hui largement par celle du paysage : ce dernier a en effet pris dans le débat social et culturel contemporain une place centrale. Il convenait dès lors de reconsidérer cette question tant à l'aune des pratiques artistiques de notre temps que dans le contexte plus large où ces pratiques ont lieu, en ouvrant des perspectives éthiques sur les rapports de notre société à son environnement.

Parler de paysage aujourd'hui, c'est convoquer perceptions individuelles et représentations collectives, nature et société, regard esthétique et maîtrise du territoire, psychologie et politique. Chacun et tous, nous faisons et défaisons les paysages, de façon anarchique la plupart du temps, concertée plus rarement.

Ce livre est en même temps un essai d'esthétique, de critique et d'histoire de l'art. Il analyse les articulations entre discours et pratiques artistiques contemporaines dans la nature depuis le Land Art, entre projets et transformations paysagères, et s'interroge sur la façon dont ces différentes attitudes nous concernent et nous rendent plus conscients à la fois de notre appartenance et de notre singulière étrangeté au monde.