Cinq ouvrages, cinq auteurs, cinq architectes

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L’Architecture du monde soutient que l’architecture a depuis toujours servi à interpréter l’expérience humaine, à connaître le cosmos, l’ordre, la structure du monde.
Ce livre est construit sous la forme d’une pérégrination : le parcours à travers les villes matérialise l’expérience du monde. Le voyage nous mène vers la Chine et l’Inde anciennes, mais aussi dans la Rome antique, dans la ville médiévale, à Jérusalem. D’étonnantes ressemblances se font jour : une seule et même Architecture, dans les civilisations les plus différentes.
L’Architecture du monde éclaire les effets ambivalents de la ville moderne sur la vision que les contemporains ont d’eux-mêmes et de la réalité. L’ouvrage dénonce la croyance trompeuse dans la capacité humaine à « créer des mondes », en montrant les conséquences désastreuses que cette croyance a eues sur l’architecture de la ville.
L’Architecture du monde s’achève sur une théorie de la politique envisagée comme théorie de l’espace urbain. Car dans la forme de la ville, c’est le sens même de la politique – le sens social de l’existence humaine – qui prend forme spatiale. La polis est au commencement. À travers elle, les hommes construisent leur monde.


Quels sont les facteurs de la croissance urbaine? À quelles conditions une ville devient-elle grande? Comment explique-t-on, inversement, qu'une population cesse d'augmenter? Autant de questions propres aux sciences sociales modernes qui orientent déjà la réflexion que Botero consigne dans ce petit livre, publié pour la première fois à Rome en 1588 puis annexé aux nombreuses éditions de son traité De la raison d'État. Une réflexion qui se nourrit de l'information géographique produite par l'extension considérable du monde connu au XVIe siècle et d'une forme nouvelle de comparatisme témoignant déjà d'une approche « globale ». Chef-d'œuvre de l'histoire de la géographie et de la pensée urbaine, Des causes de la grandeur des villes n'avait jusqu'à présent jamais fait l'objet d'une édition scientifique systématiquement annotée, ni d'une traduction française.


Qu’est-ce que la cité ? Comment a-t-elle commencé ? Quelles ont été les phases de son développement ? Est-elle destinée à disparaître, ou notre planète se transformera-t-elle en une immense ruche urbaine, ce qui serait, pour les villes individualisées, une autre façon de disparaître ? Les besoins qui conduisirent les hommes vers ce mode d’existence recevront-ils un jour les satisfactions qu’ont pu promettre autrefois Jérusalem, Athènes ou Florence ? Est-il encore possible de construire une cité permettant à l’homme de poursuivre un développement harmonieux ?

Avant de penser un nouveau mode d’existence urbaine, il faut comprendre la nature historique de la cité et l’évolution de son rôle primitif. Nous serons mieux à même alors d’envisager les décisions qui nous incombent. Il nous appartient de diriger nos efforts vers l’accomplissement de la plus profonde valeur humaine ; ou sinon de subir l’automatisme des forces que nous avons déclenchées.

Par l’analyse de la formation des regroupements urbains, ce classique fait apparaître les limites démographiques, technologiques et économiques au-delà desquelles la cité ne rend plus possible la survie d’une unité communautaire. Critique d’une organisation économique qui sacrifie le progrès de l’humanité au perfectionnement des machines, l’auteur revient au souci du bien public, à la recherche d’un équilibre écologique et à la coopération sociale comme base de notre milieu de vie.


Pour une Écologie Sociale de la Ville...

Collectif

Metis

« Ambiances en partage » : une telle expression recouvre au moins deux acceptions. On peut questionner la possibilité du partage des ambiances. On est ici dans l’« ambiance ressentie », l’ambiance en tant qu’éprouvée par les sens. On peut également mettre l’idée d’ambiance en partage. On est là dans l’« ambiance réfléchie », l’ambiance en tant que soumise à l’examen de pensée.
Il en va des possibilités de passage entre le champ de l’expérience sensible et celui de la pensée réflexive. Et déjà nous sommes plongés au centre même de l’énigme, tant l’ambiance met en tension le sentir et le connaître, procède d’un je-ne-sais-quoi qui ne saurait trouver de résolution définitive.
Le propos développé dans ce recueil consiste à tirer profit des paradoxes sensibles que cette énigme pose et des mystères concrets qu’elle recèle. C’est que l’énigme des ambiances en partage prend de multiples visages et conduit à de nombreux questionnements relatifs aux cultures, aux langages et aux corps urbains.
TEXTES DE :
Luis Antonio Baptista, Hanène Ben Slama, Paola Berenstein Jacques, Samuel Bordreuil, Marc Crunelle, Cristiane Rose Duarte, Fabiana Dultra Britto, Gleice Azambuja Elali, Rainer Kazig, Anne Jarrigeon, Jacques Lolive, Damien Masson, Virginie Milliot, Cintia Okamura, Beatriz Santos de Oliveira, Robert Moses Pechman, Carolina Rodriguez-Alcalá, Jean-Paul Thibaud, Rachel Thomas.
Caractère typographique Conduit ITC
Iconographie 60 illustrations couleur et N/B