Colloque - La Fraternité à l'épreuve de la déportation - Université Catholique de Lille

Lectures de Temoignages de la Deportatio

Kimé


L'intégrale, édition anniversaire

Flammarion

Le père de l'auteur, Vladek, juif polonais, rescapé d'Auschwitz, raconte sa vie de 1930 à 1944, date de sa déportation. Ce récit est rapporté sous la forme d'une bande dessinée dont les personnages ont une tête d'animal : les juifs sont des souris, les nazis des chats, les Polonais des porcs et les Américains des chiens.


La Résistance Juive dans les Centres De

Kimé


Résistance, pétainisme et presse clandestine

Les lumières de lille

Bourgeois, catholique, patriote et rebelle ! Quand la guerre éclate en septembre1939, Jacques-Yves Mulliez n'a pas vingt-trois ans. Ce fils de famille décide pourtant de risquer sa vie pour son pays. Officier de chasseurs alpins, il combat en Norvège et en France. Après la débâcle, il rejoint Vichy où il reçoit une formation d'agent des services de renseignements de l'armée. Dans Lille occupée, Jacques-Yves Mulliez fonde Les Petites Ailes qui sont à la fois un des premiers journaux clandestins de la Seconde Guerre mondiale et un réseau d'espionnage travaillant pour Vichy et les Anglais. Échappant de justesse à l'arrestation, l'officier poursuit sa guerre secrète à Lyon, en Dordogne, puis dans les maquis de Savoie. Il frôlera plusieurs fois la mort au cours de ses quatre années de clandestinité. Mais il participera aussi à la création du célèbre groupe choral Les Compagnons de la chanson ! Au soir de sa vie, Jacques-Yves Mulliez raconte son étonnant parcours, animé par le désir de dire qu'il existait, dès juin 1940, une Résistance de droite.Formidablement optimiste, doté d'un humour insolent, Jacques-Yves Mulliez démontre que chacun est maître de son destin.


Voici la première étude exhaustive sur l'attitude de l'Église catholique face à la persécution des Juifs de France entre 1940 et 1944. Une recherche fondée sur l'exploitation de documents inédits : fonds de congrégations religieuses, correspondances privées, archives épiscopales, dont les notes intimes du cardinal Suhard, archevêque de Paris sous l'Occupation.
Sylvie Bernay montre que l'Église, contrairement à une idée reçue, se montre très réservée face à l'application des premières mesures antijuives. Son rejet des persécutions éclate au grand jour lors des rafles de l'été 1942, marqué par la protestation des évêques contre un régime de plus en plus compromis dans la mise en oeuvre de la " Solution finale ". Les documents découverts révèlent que les protestations des évêques de la zone libre ont été concertées avec le Vatican. Sylvie Bernay décrit pour la première fois les moyens employés par le Saint-Siège et l'épiscopat français pour empêcher la reprise des grandes rafles à l'automne 1942 et protéger les persécutés.
Une typologie des sauvetages montre aussi comment se sont formés sept " diocèses refuges " en zone sud, autour du cardinal Gerlier et des évêques qui encouragent le placement des personnes dans les congrégations religieuses.
Une somme magistrale qui invite à repenser le rôle de l'Église sous l'Occupation.
Sylvie Bernay, professeur agrégé d'histoire-géographie, enseigne dans le secondaire. Ce livre est le fruit de sa thèse de doctorat d'histoire contemporaine, soutenue à la Sorbonne en juin 2010.