Disséquer la Saint-Valentin

Refusant l’alternative entre « esclavage sexuel » et « travail du sexe »,  Lilian Mathieu, spécialiste reconnu de l’étude de la prostitution, livre ici une réflexion approfondie sur le sujet.  Une position originale dans le débat actuel qui interroge les transformations économiques et sexuelles de nos sociétés.


De nos jours, dans la plupart des pays du monde, la prostitution est majoritairement perçue de façon négative. Il fut un temps, cependant, où cette activité que l'on nomme le plus vieux métier du monde était considérée par certaines civilisations comme une pratique vertueuse... Sans parti-pris ni militantisme, cette bande dessinée esquisse les évolutions historiques qui permettent de mieux comprendre la situation contemporaine des prostitué(e)s. ?


Collectifs

Mercure de France

Héroïque, fort, vigoureux, droit, ambitieux, fourbe, cruel, faible, lâche... Selon notre histoire personnelle, nous projetons sur l'homme un regard plus ou moins tendre, plus ou moins objectif. Nous avons tous pourtant une, des images, de ce qui fait «un homme», de ce qui le meut et l'agite. Le goût des hommes, c'est ce qu'ils aiment, ce qu'ils n'aiment pas, ce qu'ils suscitent d'envie, de désir,
d'attirance ou de rejet. Que veulent les hommes ? Pourquoi recherchons-nous ou fuyons-nous leur contact et leur présence ? Combien de types d'hommes, d'archétypes, de modèles et d'anti-modèles dans ce catalogue : mille e tre ou bien plus encore ? Éléments de réponse en compagnie de voix masculines ou féminines, introspectives, romantiques, sensuelles, audacieuses ou crues : celles d'Homère, Gustave Flaubert, Guy de Maupassant, Marcel Proust, Colette, Bret Easton Ellis, Ernest Hemingway, Philip Roth,
Vladimir Nabokov, Marcel Jouhandeau, Jean-Philippe Toussaint, Annie Ernaux, Catherine Millet, Françoise Sagan, et bien d'autres...
Textes choisis et présentés par Barbara Lambert


Des origines animales de l'attachement aux amours humaines

Odile Jacob

Chacun en est conscient et, pourtant, tous, nous préférons
prendre le risque d aimer plutôt que de vivre sans.
Pourquoi ?
Claude Béata nous invite ici à un voyage unique au coeur
du phénomène universel de l attachement. De l amour
maternel débordant des chattes au deuil sans oubli des
éléphants, des amitiés indéfectibles des dauphins à la
jalousie violente des singes, de la loyauté parfois pathologique
des chiens à l apparente fidélité exemplaire des
oiseaux, toutes les étapes du voyage révèlent le foisonnement
de la vie et l importance du lien, mais aussi la
continuité entre les espèces sans nier la singularité de
notre condition humaine.
Mêlant les faits scientifiques les plus pointus et les anecdotes,
alliant l humour et l analyse, ce livre traite donc de
ce sujet qui est au coeur de la vie de chacun et à la base
de la souffrance de beaucoup : l amour, de ses racines
biologiques à ses conséquences les plus imprévisibles
et parfois les plus amusantes.


«  L’homme est blanc, dominant, riche, musclé, performant sexuellement et pénétrant. La femme est blanche aussi, pauvre, pénétrée, elle attend qu’un homme la comble sexuellement (et si possible la comble aussi de cadeaux). »
Les romances érotiques se suivent et se ressemblent : la femme et l’homme répondent à des stéréotypes étriqués, leurs interactions sont autant simplistes que convenues et le désir féminin doit se cantonner à quelques clichés hyper réducteurs.
Quant aux maisons d’édition friandes de ce genre littéraire, qui séduit de plus en plus de lectrices, elles empruntent à la production industrielle ses méthodes et ses cadences. Saviez-vous que chaque personnage doit avoir une blessure secrète ? Qu’il y a des tapis en poils de bête sur lesquels il ne fait pas bon faire l’amour ? Que six jours peuvent suffire à écrire une romance ? Ou encore que chaque personnage a une « fiche » consignée sur un tableau Excel ?… »

« Camille Emmanuelle, qui a écrit sous pseudo une douzaine de romances érotiques, nous ouvre les portes de ce genre littéraire qui, à force de favoriser une sexualité normalisée, devient un obstacle à une réelle libération sexuelle de la femme. Avec la verve qui la caractérise, elle dénonce l’éternelle comédie qu’on veut, encore, faire jouer à l’homme et à la femme. »